Larticle L641-12 du Code de commerce ouvre la possibilitĂ© au bailleur de demander la rĂ©siliation judiciaire ou faire « constater la rĂ©siliation de plein droit du bail pour dĂ©faut de paiement des loyers et charges affĂ©rents Ă  une occupation postĂ©rieure au jugement de liquidation judiciaire ». Rejoigneznotre agence immobiliĂšre de Nancy 54000 ou l’une des 450 agences ouvertes ou en cours d'ouverture du Groupe Nestenn en tant que conseiller immobilier, assistant commercial, directeur d'agence. Emploi immobilier Nancy. CrĂ©ation ou affiliation d'agences immobilieres Rejoignez notre groupe immobilier en crĂ©ant votre propre agence RĂ©seaud’agences immobiliĂšres en Entreprise et Commerce CENTURY 21 qui vous proposent leur expertise pour vendre et acheter un commerce, une affaire, proposer ou trouver des murs, des locaux commerciaux, des locaux d’entreprise ou des bureaux. cash. On entend parfois dire de telle ou telle sociĂ©tĂ© qu’elle est en liquidation judiciaire. Qu’est-ce que cela veut dire ? Quelle est la diffĂ©rence entre liquidation et dissolution ? Quel rapport avec le redressement judiciaire ? Le droit des entreprises en difficultĂ© est une matiĂšre complexe, du fait de la diversitĂ© des procĂ©dures collectives et de l’importance de leurs consĂ©quences. LegaLife fait le point pour vous prĂ©senter un guide simple et clair de la liquidation judiciaire. Table des matiĂšres1 Qu’est-ce que la liquidation judiciaire ? Dissolution ou liquidation ? Liquidation amiable ou liquidation judiciaire ? ProcĂ©dures collectives et liquidation judiciaire2 Comment fonctionne la liquidation judiciaire ? Les conditions d’ouverture d’une liquidation La procĂ©dure de liquidation L’ouverture de la Le jugement prononçant la Le rĂŽle du liquidateur3 Quelles sont les consĂ©quences de la liquidation judiciaire ? L’entreprise en Les effets de la liquidation judiciaire sur les L’entreprise liquidĂ©e4 Consulter un avocat spĂ©cialiste de la liquidation judiciaire5 Textes de rĂ©fĂ©rence Qu’est-ce que la liquidation judiciaire ? Pour en donner une dĂ©finition simple, la liquidation judiciaire est une procĂ©dure qui vise Ă  officialiser et Ă  organiser la fin d’une entreprise qui rencontre des difficultĂ©s trop importantes pour se relever. Dissolution ou liquidation ? Alors que crĂ©er votre entreprise lui donne naissance, la dissolution est l’opĂ©ration par laquelle votre sociĂ©tĂ© disparait. Autrement dit, qu’elle intervienne sur dĂ©cision des associĂ©s ou qu’elle soit forcĂ©e par une faillite, ce terme dĂ©signe le fait pour le contrat de sociĂ©tĂ© de toucher Ă  sa fin. Ainsi, la dissolution d’une SAS ou d’une SARL peut intervenir pour de nombreuses raisons, qui ne tiennent pas nĂ©cessairement Ă  sa situation financiĂšre. La dissolution dĂ©signe donc le fait de cesser l’activitĂ©, que cette dĂ©cision soit libre ou non. La liquidation consiste quant Ă  elle Ă  officialiser cette dissolution, Ă  en organiser les modalitĂ©s. Elle permet en effet de rĂ©aliser l’actif de la sociĂ©tĂ©, c’est-Ă -dire de distribuer son argent. CrĂ©anciers, salariĂ©s, associĂ©s, il faut ainsi dĂ©terminer qui recevra quelle part de l’actif social, et dans quelles conditions. C’est alors que l’on parle de “liquider les dettes” d’une sociĂ©tĂ©. La disparition d’une entreprise ne peut ĂȘtre effective tant que son patrimoine demeure. Elle reste en consĂ©quence une personne morale jusqu’à ce que la liquidation soit terminĂ©e. Dissolution et liquidation sont donc deux Ă©tapes qui se complĂštent, mais ne se confondent pas. Liquidation amiable ou liquidation judiciaire ? De mĂȘme que la dissolution peut relever d’un choix des associĂ©s ou ĂȘtre forcĂ©e par une faillite, la liquidation peut intervenir Ă  l’amiable ou sur dĂ©cision du juge. En effet, les associĂ©s qui dĂ©cident de la cessation de l’activitĂ© peuvent procĂ©der Ă  la liquidation de leur sociĂ©tĂ© Ă  l’amiable. Cela signifie qu’un liquidateur, gĂ©nĂ©ralement le dirigeant, va se charger de rĂ©gler les dettes restantes. La liquidation amiable n’est donc possible que tant que l’entreprise a de quoi payer ses dettes. On parle Ă  l’inverse de liquidation judiciaire lorsque le juge prend en mains la liquidation car la sociĂ©tĂ© n’est plus en mesure de faire face Ă  son passif. La liquidation judiciaire est donc spĂ©cifique aux cas oĂč l’entreprise est en difficultĂ©. ProcĂ©dures collectives et liquidation judiciaire La liquidation judiciaire intervient donc lorsqu’une entreprise est en faillite, c’est-Ă -dire lorsqu’elle n’est plus en mesure de payer ses dettes. En effet, le droit prĂ©voit des procĂ©dures spĂ©cifiques aux entreprises en difficultĂ©, que l’on appelle procĂ©dures collectives. Il s’agit en premier lieu de la sauvegarde. Elle qui vise Ă  organiser pour l’entreprise une solution lui permettant de maintenir Ă  la fois l’activitĂ© et l’emploi. Celle-ci intervient donc pour Ă©viter que la sociĂ©tĂ© ne se trouve en Ă©tat de cessation des paiements, c’est-Ă -dire en faillite. Si ce cap est atteint malgrĂ© tout, l’entreprise en cessation de paiement doit ĂȘtre mise en redressement. Il s’agit lĂ  de tenter de lui permettre de rĂ©tablir un Ă©quilibre entre ses dettes et son actif. En outre, il existe une alternative. Il s’agit de la procĂ©dure de conciliation. Confidentielle, elle vise Ă  trouver un accord entre l’entreprise et ses crĂ©anciers afin de mettre en place un plan d’apurement du passif. En dernier lieu, lorsque le redressement est impossible, il doit ĂȘtre procĂ©dĂ© Ă  la liquidation judiciaire de l’entreprise pour que sa dissolution soit effective. La liquidation n’intervient donc qu’en dernier recours, en cas d’échec du redressement judiciaire. Reste Ă  savoir en quoi elle consiste en pratique. Toute entreprise ne peut ĂȘtre liquidĂ©e. Il faut donc dĂ©terminer qui peut faire l’objet d’une liquidation judiciaire, avant de prĂ©ciser en quoi elle consiste. Les conditions d’ouverture d’une liquidation judiciaire Peut faire l’objet d’une liquidation judiciaire tout personne exerçant une activitĂ© commerciale, artisanale, agricole, indĂ©pendante. Cette procĂ©dure est ainsi applicable aussi bien Ă  la sociĂ©tĂ© commerciale, Ă  l’entreprise individuelle, Ă  la personne physique exerçant une activitĂ© libĂ©rale Ă  titre indĂ©pendant, mais encore Ă  l’association. Le critĂšre dĂ©terminant n’est donc pas celui de la forme sociale. La condition majeure d’ouverture de la liquidation est en effet que l’entreprise concernĂ©e se trouve en Ă©tat de cessation des paiements. En outre, son redressement doit ĂȘtre manifestement impossible. On parle de cessation des paiements lorsque la sociĂ©tĂ© ne peut plus faire face Ă  son passif exigible avec son actif disponible. Autrement dit, l’entreprise est en faillite quand elle n’a plus Ă  sa disposition assez d’argent pour payer ses dettes. La procĂ©dure de liquidation judiciaire ConcrĂštement, la liquidation consiste Ă  cĂ©der les actifs de la sociĂ©tĂ© dĂ©bitrice afin de rĂ©gler ses dettes auprĂšs de ses crĂ©anciers. Il existe en outre une procĂ©dure de liquidation simplifiĂ©e, qui permet des dĂ©marches allĂ©gĂ©es et plus rapides. Elle s’applique lorsque l’entreprise n’a pas de biens immobiliers, selon des seuils relatifs Ă  son chiffre d’affaire mais aussi Ă  ses effectifs salariĂ©s. L’ouverture de la liquidation En principe, c’est le dĂ©biteur c’est-Ă -dire l’entreprise qui doit ouvrir la procĂ©dure. Il doit le faire au plus tard 45 jours aprĂšs la cessation des paiements par une dĂ©claration en ce sens. NĂ©anmoins, la liquidation judiciaire peut Ă©galement intervenir Ă  l’initiative d’un crĂ©ancier, ou du juge, notamment par conversion d’une procĂ©dure de sauvegarde ou de redressement. Le tribunal compĂ©tent pour ouvrir la procĂ©dure varie selon la forme sociale du dĂ©biteur. Il s’agit du Tribunal de commerce pour une activitĂ© commerciale, ou du Tribunal de grande instance TGI dans les autres cas. Quoi qu’il en soit, c’est la juridiction du ressort du siĂšge de l’entreprise ou de son Ă©tablissement principal qui est compĂ©tente pour ouvrir la liquidation judiciaire. La demande d’ouverture de la procĂ©dure doit ĂȘtre accompagnĂ©e d’un certain nombre de documents. Ils visent Ă  attester des difficultĂ©s insurmontables rencontrĂ©es par l’entreprise. Il s’agit notamment des comptes annuels du dernier exercice, et de la dĂ©claration de cessation des paiements appelĂ©e Ă©galement dĂ©pĂŽt de bilan. Reste Ă  dĂ©terminer en quoi consiste cette procĂ©dure. Le jugement prononçant la liquidation Le juge intervient Ă  plusieurs reprises dans la procĂ©dure de liquidation judiciaire. Il rend un premier jugement d’ouverture de la procĂ©dure, et en dernier lieu un jugement de clĂŽture de la liquidation. Le jugement d’ouverture permet principalement de fixer la date de cessation des paiements, de dĂ©signer les organes de la procĂ©dure, et le cas Ă©chĂ©ant de permettre la poursuite de l’activitĂ©. En effet, le juge dĂ©signe un juge-commissaire qui est chargĂ© de veiller au bon dĂ©roulement de la procĂ©dure, mais aussi un mandataire judiciaire qui devient le liquidateur de l’entreprise. Le rĂŽle du liquidateur Le dĂ©biteur en liquidation ne peut plus administrer ses biens. C’est donc le liquidateur qui est chargĂ© de reprendre la gestion de l’entreprise. Il a pour mission de licencier les salariĂ©s, de vĂ©rifier et de recouvrer les crĂ©ances. Il procĂšde en outre Ă  la vente des biens de l’entreprise, voire organise un plan de cession de la sociĂ©tĂ© dans son ensemble. Le liquidateur remplace donc le chef d’entreprise, qui est dessaisi de ses biens du fait de la liquidation. Quelles sont les consĂ©quences de la liquidation judiciaire ? La liquidation emporte des consĂ©quences Ă  la fois pour l’entreprise elle-mĂȘme, et pour ses crĂ©anciers. L’entreprise en liquidation L’ouverture d’une procĂ©dure de liquidation judiciaire a plusieurs consĂ©quences sur l’entreprise dĂ©bitrice, dont principalement Le dessaisissement du dĂ©biteur. Le chef d’entreprise n’est plus habilitĂ© Ă  gĂ©rer sa sociĂ©tĂ©, sauf pour les actes n’entrant pas dans les missions du liquidateur. La rupture des contrats de travail. Les salariĂ©s de l’entreprise sont licenciĂ©s dans les 15 jours suivant le jugement d’ouverture de la procĂ©dure. Si un plan de sauvegarde de l’emploi PSE est mis en place, ce dĂ©lai est portĂ© Ă  21 jours. En cas de poursuite provisoire de l’activitĂ© pour les besoins de la liquidation, c’est Ă  compter de la cessation d’activitĂ© que ces dĂ©lais courent. L’arrĂȘt des poursuites individuelles. L’entreprise en liquidation ne peut plus ĂȘtre poursuivie en paiement. Le paiement des crĂ©anciers intervient en effet de façon collective. Ils ne peuvent donc plus demander le recouvrement de leurs crĂ©ances Ă  titre individuel. En effet, les crĂ©anciers d’une entreprise en liquidation se voient contraints d’agir dans le cadre de la procĂ©dure collective, qui interdit donc l’action individuelle. Les effets de la liquidation judiciaire sur les crĂ©anciers La liquidation a pour objectif de permettre le dĂ©sintĂ©ressement des crĂ©anciers, grĂące Ă  plusieurs rĂšgles ExigibilitĂ© de l’ensemble des crĂ©ances mĂȘme non Ă©chues. Toutes les crĂ©ances deviennent exigibles du fait de l’ouverture de la procĂ©dure, mĂȘme lorsqu’elles ne sont pas encore arrivĂ©es Ă  Ă©chĂ©ance. ArrĂȘt des poursuites individuelles. Comme il a Ă©tĂ© vu plus haut, aucun crĂ©ancier ne peut plus poursuive l’entreprise en paiement Ă  titre individuel. Interdiction de paiement des crĂ©ances antĂ©rieures au jugement d’ouverture. Les crĂ©ances contractĂ©es avant l’ouverture de la liquidation doivent ĂȘtre vĂ©rifiĂ©es. Il est donc interdit au dĂ©biteur comme au liquidateur de les payer par lui-mĂȘme. Obligation de dĂ©claration des crĂ©ances. Tout crĂ©ancier doit procĂ©der dans les 2 mois suivant le jugement d’ouverture Ă  la dĂ©claration de sa crĂ©ance Ă  la procĂ©dure collective. On parle en effet de procĂ©dure collective car les crĂ©anciers sont rĂ©unis en une “masse des crĂ©anciers” pour que soient examinĂ©s leurs droits. Le paiement des crĂ©ances intervient alors dans un ordre bien prĂ©cis dĂ©terminĂ© par les organes de la procĂ©dure. Les crĂ©anciers sont ainsi dĂ©sintĂ©ressĂ©s au moyen du prix de cession de l’entreprise ou du rĂ©sultat de la rĂ©alisation de ses actifs. Sont payĂ©es en prioritĂ© les crĂ©ances apparues rĂ©guliĂšrement postĂ©rieurement au jugement. Ensuite, l’ordre des crĂ©anciers dĂ©pend de leurs privilĂšges. L’objectif est donc de rĂ©ussir Ă  payer les crĂ©anciers, mais il n’est pas toujours atteint. L’entreprise liquidĂ©e Le jugement d’ouverture de la procĂ©dure prĂ©voit un dĂ©lai pour sa clĂŽture, sachant qu’il peut ĂȘtre prorogĂ©. La clĂŽture de la liquidation peut alors intervenir Pour extinction du passif. Il s’agit des cas oĂč la rĂ©alisation de l’actif de la sociĂ©tĂ© permet de dĂ©sintĂ©resser efficacement les crĂ©anciers. Autrement dit, le liquidateur dispose alors de suffisamment d’argent pour payer l’intĂ©gralitĂ© des dettes de l’entreprise. La procĂ©dure peut ici ĂȘtre clĂŽturĂ©e, car elle a atteint son rĂ©sultat l’apurement du passif. En cas d’insuffisance d’actif. Dans cette situation, la rĂ©alisation des actifs ne suffit pas Ă  dĂ©sintĂ©resser les crĂ©anciers. La clĂŽture de la liquidation pour insuffisance d’actif n’est donc pas satisfaisante pour les crĂ©anciers. Pour autant, ils ne retrouvent pas leur droit d’action individuelle. En effet, ils ne peuvent poursuivre le dĂ©biteur en paiement aprĂšs clĂŽture que dans des cas exceptionnels fraude, condamnation pĂ©nale, faillite personnelle,
 Finalement, l’entreprise est dissoute. Son activitĂ© s’éteint, sauf Ă  ce qu’elle ait Ă©tĂ© reprise par le biais d’une cession. La sociĂ©tĂ© n’a plus d’existence juridique, elle disparaĂźt. Pour cela, il est procĂ©dĂ© Ă  sa radiation du Registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s RCS et cette dĂ©cision est officialisĂ©e par une publication dans un journal d’annonces lĂ©gales. Consulter un avocat spĂ©cialiste de la liquidation judiciaire Cet article vise Ă  prĂ©senter les caractĂ©ristiques principales de la liquidation. Il n’est donc pas exhaustif. Si votre entreprise est en cessation des paiements, si vous ĂȘtes crĂ©ancier d’une sociĂ©tĂ© en liquidation, n’hĂ©sitez pas Ă  vous faire conseiller plus en dĂ©tails. Consulter un avocat spĂ©cialisĂ© ici vous permettra de poser vos questions et d’ĂȘtre rappelĂ© dans les meilleurs dĂ©lai pour une consultation tĂ©lĂ©phonique. Vous pourrez alors choisir la spĂ©cialitĂ© qui convient le mieux Ă  votre situation dans le cadre de la liquidation “crĂ©dit et dettes”, “entreprises et sociĂ©tĂ©s”. Consulter un avocat en ligneTextes de rĂ©fĂ©rence Les articles 1844-7 et 1844-8 du Code civil encadrent la dissolution de la sociĂ©tĂ©. Pour ce qui est de la liquidation, les articles L. 237-1 et suivants puis L. 640-1 et suivants du Code de commerce y sont plus prĂ©cisĂ©ment consacrĂ©s. A propos de l'auteur Etudiante en droit des affaires Ă  l'UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on Sorbonne, je suis notamment en charge de la rĂ©daction et de la mise Ă  jour de nos guides juridiques 3 mai 2019 PubliĂ© par Achat Terrain Pour le particulier, faire construire sa maison est la concrĂ©tisation d’un rĂȘve. De l’architecture au choix du terrain, sans oublier la configuration des piĂšces, le projet offre de nombreux avantages pour bĂ©nĂ©ficier d’une propriĂ©tĂ© sur mesure. Mais qu’arrive-t-il si la sociĂ©tĂ© mandatĂ©e met la clĂ© sous la porte ? Quelles sont les dĂ©marches Ă  entreprendre et les recours possibles ? Faire jouer les garanties lĂ©gales Avant toute souscription d’un contrat, le constructeur de maisons est tenu d’inclure les garanties lĂ©gales Ă  ses prestations. Dans le cadre d’une faillite, il convient de s’appuyer sur la garantie de parfait achĂšvement ou la garantie de livraison Ă  prix et dĂ©lais convenus. Celles-ci sont inscrites dans le contrat CCMI. Le professionnel sollicitĂ© a pour obligation de terminer les travaux. S’il est dans l’impossibilitĂ© de respecter ses engagements, ce dispositif permet de faire appel Ă  un autre constructeur. Ce dernier est choisi par le garant. À lire aussi >>Quelles sont les garanties prĂ©vues dans le contrat de construction CCMI ? Existe-t-il une garantie de remboursement ? Cette derniĂšre possibilitĂ© prend la forme d’une garantie de remboursement prĂ©vue par le Code de la construction de l’habitation article L 261-10-1. Si l’entreprise fait faillite avant l’achĂšvement des travaux, le client, aussi appelĂ© maĂźtre d’ouvrage, peut alors prĂ©tendre au remboursement des frais dĂ©jĂ  engagĂ©s. Redressement ou liquidation judiciaire ? Pour espĂ©rer obtenir l’achĂšvement des travaux, il convient Ă©galement de distinguer la procĂ©dure dont l’entreprise fait l’objet. Dans le cadre d’un redressement judiciaire, l’entreprise existe toujours. Elle est donc tenue par ses obligations. En cas de refus, il faut interrompre tout financement. En revanche, la liquidation judiciaire indique une cessation d’activitĂ© pure et simple. Par consĂ©quent, ce cas de figure nĂ©cessite de faire valoir les garanties lĂ©gales pour assurer la livraison du bien ou bĂ©nĂ©ficier d’une compensation financiĂšre. À lire aussi >>Immobilier neuf 5 erreurs Ă  Ă©viter Les prĂ©cautions Ă  prendre pour parer Ă  la faillite du constructeur Il est possible de se renseigner sur la santĂ© financiĂšre et la solvabilitĂ© d’une entreprise. Des comptes sains, des projets Ă  venir et une certaine transparence sont des indicateurs fiables. Avant de s’engager, la vĂ©rification des garanties lĂ©gales est Ă©galement incontournable. Elles font office de protection. Leur absence ou leur dĂ©faut est un facteur de risques non nĂ©gligeable. Dans le cadre d’une demande de financement, l’organisme prĂȘteur, gĂ©nĂ©ralement une banque, est tenu de contrĂŽler la conformitĂ© des contrats et des annexes. RĂ©ception du bien et faillite du constructeur les consĂ©quences Ă  moyen terme Se pose Ă©galement la question de la faillite aprĂšs rĂ©ception du bien. Cela peut paraĂźtre anodin, sauf si la construction prĂ©sente des malfaçons. L’entreprise est responsable pour une pĂ©riode de dix ans, ce que l’on appelle communĂ©ment la garantie dĂ©cennale. La souscription d’une assurance dommages-ouvrage et la remise d’une attestation sont essentielles. Si le constructeur n’existe plus, les responsabilitĂ©s incombent Ă  l’assureur pour indemniser ou prendre en charge les travaux afin de corriger les malfaçons observĂ©es. Faire construire 4 minutes avec un expert Fabien Cuminal, Vice-prĂ©sident de Domexpo donne de prĂ©cieux conseils Ă  ceux qui rĂ©alisent leur rĂȘve de construction. Acheter un bien Ă  une sociĂ©tĂ© en liquidation judiciaire, attention Ă  l’arnaque

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