LIncal. (3.63/5 pour 52 avis) Gérer mes listes. Un univers totalement nouveau dont le lecteur suivra l'évolution, et le renouveau par le biais de John Difool, antihéros manipulé par l'incal Giraud-Moebius Jodorowsky L'univers de l'Incal Les années Métal Hurlant Les Humanoïdes Associés Space Opera Spiritualité et religion. JeanChristophe Mazurie auteur et dessinateur de BD, aussi bien tourné vers la jeunesse que vers l'adulte, met son talent au service de plusieurs revues depuis plus de 10 ans. Pour découvrir son travail, on peut nouvellement se tourner vers Ni vu ni lu dans la collection Pataquès de Delcourt, mais on peut aussi aller découvrir Les Tueurs, Frisouille ou l'histoire du Lamême année, avec Dugomier (Vincent Lodewick), il dessine pour Casterman : "Les jeux sont faits", premier volume ("La chance tourne"), (avec les couleurs du Studio Cerise) et , en 2001, "Maman et moi", volume I ("Je ne peux plus l'encadrer !"), sur scénario de Marylène Bruno, et encore les couleurs de Cerise, avec qui il collabore depuis "Chaminou". Ces deux séries cash. Luc Besson officialise qu'il va adapter la BD Valérian au cinéma et dévoile le casting BANDE DESSINÉE - Luc Besson vient d'arriver sur Twitter. Et il n'est pas venu pour rien. Pour ses trois premiers tweets, il a en effet confirmé l'information selon laquelle il allait adapter au cinéma la bande dessinée de science-fiction Valérian, de Jean-claude Mezières et Pierre Christin L'information datait de l'été 2012 mais on n'avait plus de nouvelles depuis, Luc Besson s'étant concentré avec succès sur Lucy. Le réalisateur du 5e élément en a profité pour dévoiler également un logo et deux membres du casting Dane DeHaan, qui va donc certainement incarner Valérian, s'est fait connaître notamment dans The Amazing Spider-Man 2, où il incarnait Harry Osborn, l'ami de Peter Parker qui va devenir le Bouffon Vert. Quant au rôle de la plantureuse Laureline, il sera joué par la célèbre top model Cara Delevingne. Un "space opera" culte Avec ses quelque 22 tomes publiés depuis 1967, Valérian et Laureline et une série BD culte, un "space opera" racontant l'histoire de deux agents spatio-temporels vivant dans le futur à Galaxity. A la manière d'un Ulysee, ils souhaitent revenir dans leur époque et se perdent dans les méandres du temps et des galaxies, croisant au passages de nombreuses créatures extra-terrestres. De nombreux fans estiment que George Lucas se serait fortement inspiré du design de Jean-Claude Mezières pour créer Star Wars. D'après le titre figurant sur le logo, il semblerait que Luc Besson veuille adapter le deuxième volume des aventures de Valérian et Laureline "L'Empire des mille planètes", un album qui a marqué la série pour longtemps puisqu'il marque véritablement le tournant space opera de la saga. BD de SF culte pour Luc Besson Luc Besson n'a jamais caché qu'il était un fan de la BD Valérian. Il avait fait appel au dessinateur de la série Jean-Claude Mezières pour créer l'univers du 5e élément. Les célèbres taxis volants du film étaient d'ailleurs déjà présent dans la série Valérian. Mezières raconte "Pendant cinq ans j'ai menti ! Pendant cinq ans, quand on me questionnait sur mes activités en dehors des albums de Valérian, je répondais Oh, de vagues projets audiovisuels » alors que je brûlais de déclarer Luc Besson m'a demandé de travailler sur un film de science-fiction qu'il prépare ». Mais la règle du jeu était de ne pas en parler, tant les incertitudes et les enjeux ont été grands pour ce film jusqu'à sa sortie" Toujours le fameux culte du secret si cher à Luc Besson. Autant dire que les infos sur Valérian sortiront au compte-gouttes... Le Monde Afrique Culture & Style Roman graphique, heroic fantasy, science-fiction… Presque tous les genres de la BD sont représentés sur la Grande Ile, où la pratique de cet art remonte aux années 1960. Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du Monde Afrique ». Jean-Luc Schneider est un éditeur heureux. Présente au Festival d’Angoulême cette année avec une vingtaine de bandes dessinées, sa petite maison d’édition implantée à la Réunion, Des Bulles dans l’Océan DBDO, sortira en 2023 deux beaux ouvrages d’auteurs malgaches. D’abord une adaptation en BD de Grand Frère, de l’écrivain français Mahir Guven, prix Goncourt 2018 du premier roman, par Eric Andriantsialonina, dit Dwa. Puis une vie d’Arthur Rimbaud que le dessinateur Liva tracera au stylo-bille sur du papier antemoro, typique de Madagascar, gratté au rasoir. Lire aussi L’Afrique, l’autre continent de la bande dessinée Ce sont deux consécrations pour nous, se félicite Jean-Luc Schneider. Malgré la présence des auteurs malgaches dans les grands rendez-vous de la BD, les prescripteurs et les libraires ont encore du mal à nous considérer autrement que sous l’angle exotique et sympathique. » Avec L’Harmattan Afrique, DBDO est la seule maison d’édition à représenter des dessinateurs de la Grande Ile. Elle en compte pas moins de seize à son catalogue. Des diamants bruts, avec une patte particulière. Ils n’ont pas été saturés de techniques et de références comme leurs pairs occidentaux, même si bien sûr ils ont aussi leurs propres modèles », souligne Jean-Luc Schneider, qui a ouvert la librairie Le Maki a bonne mine en 2018 à Antananarivo. Il y a eu un âge d’or dans les années 1980 » Car Madagascar est l’une des rares places fortes du neuvième art en Afrique. Roman graphique, heroic fantasy, science-fiction… Presque tous les genres de la BD y sont représentés depuis la parution de la première bande dessinée sur papier, en 1961. Intitulée Ny Ombalahibemaso, elle racontait, sous la plume du prêtre écrivain Antoine de Padoue Rahajarizafy et du dessinateur Jean Ramamonjisoa, la vie du roi Andrianampoinimerina, qui a unifié la Grande Ile au début du XIXe siècle. Depuis, les auteurs n’ont cessé de puiser dans l’histoire et le quotidien de leur pays. On estime qu’il y a eu un essor, voire un âge d’or de la BD malgache dans les années 1980, avec l’ouverture du pays après la malgachisation et l’arrivée sur le marché des fumetti italiens [de petits fascicules à bas coût], analyse Christophe Cassiau-Haurie, co-auteur de Cinquante années de bande dessinée en Afrique francophone L’Harmattan. Ça a beaucoup influencé les auteurs et leur a permis de produire des BD loin du canon classique franco-belge, dans des mini-albums peu coûteux pour le marché local. » Lire aussi Moi, antibalaka », de Florent Kassaï une chronique de la guerre civile en Centrafrique Le journal de bande dessinée humoristique Ngah, que les vendeurs de journaux à la criée distribuent encore aujourd’hui, est le seul grand rescapé de cette époque faste. Il est plus compliqué de se procurer des bandes dessinées maintenant, admet Dwa. Quand j’étais petit, dans les années 1980, mes parents me ramenaient toujours des fanzines de la ville, qu’ils achetaient au kiosque en même temps que les journaux. Pendant la crise politique des années 1990, les kiosquiers ont commencé à louer ces fanzines, parce que c’était plus rentable que de les vendre. C’est ce qui a un peu tué le système. » On va pouvoir toucher plus de monde » Particulièrement reconnu comme aquarelliste, Dwa est un autodidacte qui a étudié l’économie et travaillé au ministère des finances avant de se lancer dans la BD. Depuis son premier album, Mégacomplots à Tananarive, il a publié six ouvrages chez DBDO. Au Festival d’Angoulême, la ministre de la culture Roselyne Bachelot est repartie avec ma nouvelle BD, Un gasy à Paris. Je crois qu’elle a bien aimé la couverture, où je fais figurer Notre-Dame-de-Paris », confie-t-il. Une réussite notable dans un pays où les aspirants bédéistes peinent à vivre de leur art du fait du manque de formations sur place et d’un accès à la publication compliqué. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Un apéro avec Marguerite Abouet C’est important qu’il y ait des séries dont les héros sont noirs » Mais la bande dessinée reste un médium populaire et c’est sous forme d’album qu’a récemment été adaptée la vie du père Pedro Opeka, un prêtre argentin qui a créé en 1989 l’association Akamasoa les bons amis », en malgache afin de venir en aide aux plus démunis. Le lazariste était en dédicace à l’Institut français de Madagascar le 26 mars, en compagnie des scénaristes Etienne Leong et Franco Clerc et du dessinateur Rafally, tous trois malgaches. C’est formidable, explique-t-il. On va pouvoir toucher plus de monde, surtout les jeunes, en particulier ceux du village d’Akamasoa, qui vont enfin pouvoir s’approprier leur histoire. La bande dessinée, c’est le contraire du livre intellectuel. Il y a du fond, mais accessible pour tous. Le dessin permet aussi de rendre intelligible une réalité rude pour des enfants. » Laure VerneauAntananarivo, correspondance Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. En été, point de sorties BD ». Telle semble être, hélas, la devise des éditeurs de petits Mickeys. Alors pourquoi ne pas en profiter pour découvrir des albums que vous auriez zappés ces derniers mois ? Pour vous y aider, 20 Minutes revient sur cinq albums récents exploitant la SF. La plus inventive Infinity 8 »C’est l’un des projets SF les plus excitants - et ambitieux - qu’aient produit des auteurs de BD francophone depuis L’incal, la série de Moebius et Jodorowsky. D’abord parce qu’Infinity 8 réunit une brochette de stars » du 9e Art parmi lesquelles Lewis Trondheim, Zep - le créateur de Titeuf -, Olivier Vatine, Boulet, Fabien Vehlmann, Emmanuel Guibert. Ensuite parce que ce space opera humoristique repose sur un audacieux concept de reboot » qui lui permet de décliner une même situation en une infinité - théorique - d’intrigues… La série s’inspire des pulps, ces revues américaines bon marché des années 1950-1960 qui compilaient des récits - sans prétention littéraire - mixant polar, horreur et érotisme bon enfant. J’en ai lu une quantité astronomique, ainsi que des romans et nouvelles de SF made in USA, entre 15 et 20 ans », précise Trondheim, qui en a aujourd’hui 52. On y croise donc autant de belles pépées chacun des tomes a pour héroïne une fliquette de l’espace à la plastique hyperavantageuse que d’extraterrestres polymorphes, mais aussi des nazis du futur vénérant la tête congelée d’Hitler et un rabbin venu d’une autre planète ! Tout ça restant évidemment à prendre à ce 42e degré dont Trondheim s’est fait une 8 - Collectif - éditions Rue de Sèvres, 17 euros le volumeLe plus fataliste Trees »L’auteur britannique Warren Ellis Daredevil, Batman, The Authority, Transmetropolitan etc. a largement contribué au renouveau de l’industrie des comics ces deux dernières décennies. Entre l’écriture de deux romans, le voilà qui revient à ses premières amours avec ce récit de pure y assiste à une certain fatalisme des terriens face à une invasion dont tous ignorent les visées. L’humanité excelle dans la résignation, sur à peu près tous les sujets », souligne Warren Ellis. Ce premier volume s’articule autour de plusieurs personnages issus des quatre coins du monde un Américain qui espère devenir maire de sa ville, un artiste chinois en quête d’identité, un scientifique basé en Norvège arctique et une jeune italienne liée, contre son gré, à un mouvement fasciste. Tous vivent à l’ombre d’un mégalithe extraterrestre, et tous, même s’ils n’en ont pas conscience, en ont développé une sorte de dépendance. Une fois que j’ai trouvé l’idée faisant de l’atterrissage des "Arbres" un événement global, la traiter de façon chorale s’est faite évidente », concède Warren Ellis. L’impact de ces événements sur des cultures très différentes a naturellement induit plusieurs histoires très différentes ».Trees, de Warren Ellis & Jason Howard – éd. Urban Comics, 10 euros le volumeLe plus visionnaire Centaurus »Un gigantesque vaisseau-monde » a quitté la Terre à l’agonie. Vingt générations se sont succédées à son bord depuis son départ. Sa finalité trouver une planète susceptible d’accueillir nos descendants. Vera, satellite de l’étoile Proxima Centaurus, pourrait convenir. Un équipage trié sur le volet y est donc envoyé en reconnaissance… En croisant les intrigues et en les plaçant sur deux plans différents - l’espace dans le vaisseau et le sol de Vera -, les scénaristes Leo Aldébaran, Bételgeuse, Antarès, Survivants, etc. et Rodolphe Kenya, Namibia, etc. inscrivent davantage leur récit dans le genre hard science que dans celui du space opera, mille fois exploité en d’autant plus vrai qu’il s’articule autour d’une préoccupation d’actualité celle de la probable future dégradation des conditions de vie sur titre personnel, Rodolphe se défend pourtant de tout fatalisme Aprèsle choc des civilisations et la crise pétrolière des années 1970 - dont on devait ne jamais se remettre ! -, on apprend à relativiser. La folie des hommes est certes en pleine activité, mais ne l’a-t-elle pas toujours été ? »Centaurus, de Léo, Rodolphe & Janjetov - éd. Delcourt, 11,99 euros le volumeLe plus littéraire Ravage »Aussi étrange que cela puisse paraître, jamais le roman Ravage de René Barjavel n’avait été adapté en BD. Peut-être était-ce dû à sa réputation sulfureuse le livre ayant été écrit en 1943 - donc pendant l’occupation allemande -, certains y ont vu une glorification du maréchal Pétain ? Pas de quoi rebuter le scénariste français Jean-David Morvan ni le dessinateur Rey Macutay, qui osent enfin mettre la célèbre dystopie de Barjavel en bulles et en cases. Reconnu comme l’un des tout premiers romans post-apocalyptiques, Ravage raconte donc l’effondrement des sociétés modernes suite à une catastrophe technologique ici, la disparition de l’électricité.Pour Jean-David Morvan, en faire une bande dessinée relevait du rêve d’adolescent J’ai découvert le livre à douze ou treize ans, quand j’ai commencé à lire de la science-fiction – notamment française. Je crois me souvenir qu’étant, à l’époque, fasciné par la série Valérian, de Christin et Mézières, j’ai voulu trouver un équivalent en romans. De fil en aiguille, ça doit bien faire dix ans que je projette de l’adapter en BD ».Ravage, de Jean-David Morvan & Rey Macutay - éditions Glénat, 13,90 euros le volumeLe plus réaliste Mars Horizon »L’humanité fantasme depuis des décennies à l’idée d’un jour visiter Mars. Florence Porcel, elle, l’a fait. Enfin, en bande dessinée. Épaulée par le dessinateur Erwann Surcouf, l’auteure-comédienne-animatrice imagine - sous la supervision d’une flopée de scientifiques - les défis que rencontreront les premiers explorateurs de la planète rouge dans Mars Horizon. Ils sont psychiatre, médecin, ingénieur, pilote ou encore botaniste ce sont les ambassadeurs de la première mission habitée vers Mars…. Plutôt que de m’attarder sur des considérations trop techniques, j’ai préféré m’intéresser à la psychologie des membres de l’expédition. La réaction des uns et des autres dans cet environnement hyperhostile, c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais vraiment simuler avant un éventuel départ », déclare Florence la demoiselle sait de quoi elle parle puisqu’elle a, en 2014, fait partie des candidats - sur plus de - retenus pour le second tour des sélections du projet Mars One qui envisage d’envoyer des êtres humains s’installer définitivement sur la planète Mars ; puis elle a participé à une mission de simulation de séjour sur Mars, début 2015, au sein de la Mars Desert Research Horizon, de Florence Porcel & Erwann Surcouf- éditions Delcourt, 16,50 euros

dessinateur de bd tourne vers la science fiction